Le premier amant de la mouche australienne laisse sa marque

Des caractères du premier partenaire sexuel ont été transmis aux descendants d’une mouche femelle nés d’autres pères.

TÉLÉGONIE. Certaines caractéristiques d’un ancien partenaire sexuel peuvent être transmises à la génération suivante ! Cette théorie, appelée télégonie, abandonnée au début du XX ème siècle vient d’être relancée par Angela Crean, de l’université de Nouvelles-Galles du Sud (Australie). Du moins chez la mouche Telostylinus angusticollis. L’équipe australienne a tout d’abord produit des mâles de petite ou grande taille en nourrissant des larves avec des régimes spécifiques. Ces mâles ont ensuite été accouplés une première fois avec des femelles immatures, c’est à dire ne produisant pas encore d’ovules. Une fois matures, les femelles ont été fécondées par un mâle de taille différente. L’équipe a ainsi établi que la taille des petits était déterminée …

Source : Sciences et Avenir